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Au beau mois de mai, les zazas font ce qui leur plaît.
On s'était quittés au mois d'avril sur un bilan plutôt positif. Pour mon plus grand plaisir, la saison fût une réussite avec une très belle production de miel mais aussi et surtout pour les zazas qui, non seulement profitèrent bien de la météo agréable mais qui, à priori, n'eurent pas à subir la foudre du varroa. Ceci étant, je reste prudent car nous sommes fin septembre et les colonies ne sont pas encore en hivernage.
Durant le mois de mai, la surprenante croissance des colonies durant le mois d'avril n'a pas fléchi. Les cadres étaient recouverts d'un magnifique couvain.
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Mais comme chaque année, elles avaient une grosse envie de se diviser et d'aller squatter une nouvelle maison. Je continue à fonctionner à l'ancienne, en retirant les cellules royales (qui sont parfois bien cachées) pour obliger maman à rester à la maison.
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C'est vrai que ça les frustre un peu, mais ça permet aux colonies de rester très populeuses et donc fortes contre d'éventuels prédateurs comme le frelon. Evidemment, ça me permet aussi de fortement augmenter ma production de miel.
Ici, il y a du monde sur les cadres.
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Le seul risque étant le développement du varroa qui, lui, adore les grosses colonies avec tout plein de belles alvéoles pleines de larves pour pouvoir y pondre. Je reviendrai dans un autre article sur ma nouvelle méthode de gestion du varroa.
J'ai fabriqué des cadres pour l'élevage des mâles car le seul cadre de hausse, comme ici, était casse-pied à gérer car trop fragile. J'ai donc pris un cadre de corps et ai tout bêtement remonté le bas du cadre afin de rigidifier les côtés.
Avant :
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Après :
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Le mois de mai ayant été particulièrement ensoleillé, les ouvrières pouvaient se faire plaisir en butinant toutes les variétés de fleurs à disposition. On pouvait les observer sur les cadres de corps de la ruche.
Ici, c'est du pollen de marronnier.
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Quant aux autres, il y a tellement de possibilités que j'avoue ne pas réussir à identifier la provenance des différents pollens.
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A ce moment là, c'était l'effervescence au rucher.
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Et dans les colonies, les jeunes abeilles émergeaient par milliers.
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A l'ouverture des ruches, j'ai parfois des intrus qui viennent vérifier s'il n'y aurait pas quelques petites choses à grailler. Mais bon... Certaines sont tout de même un peu optimistes.
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Mois de juin au prochain épisode...