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Publié par Christophe TROLÈS

Décidément, les saisons apicoles sont dernièrement particulièrement contrastées. Alors que j'expliquais sur mon dernier article (qui, il est vrai, remonte à loin !) que l'hiver avait été particulièrement compliqué suite à un an et demi de météo catastrophique, cette saison vient de battre tous les records !!! Mais cette fois-ci en positif!

Déjà, un fait exceptionnel depuis plus d'un an. J'ai pu rapidement accéder à mon rucher avec la camionnette... Et ça change beaucoup de chose concernant les conditions et la qualité du travail à accomplir !

Début avril, sur la planche d'envol, il y a souvent pas mal d'abeilles mortes. Toutefois, pas de panique, ce sont les dernières abeilles d'hiver qui rendent l'âme. Elles sont normalement remplacées par des petites jeunes motivées pour travailler.

 

Contrastes!

Je ne sais pas comment c'est au paradis des abeilles mais pas loin du rucher ya le paradis sur terre pour les zazas. Un immense champ de pissenlits. Rien de mieux pour parfaire les réserves quand il n'y a plus grand chose dans les alvéoles. 

Contrastes!

Du coup, les reines faisaient de magnifiques cadres de couvain.

Contrastes!

Dès la mi-avril, les cadres de mâles étaient déjà bien remplis.

Contrastes!

Au rucher, l'état des colonies était tout de même encore très contrasté. En effet, quand certaines colonies avaient déjà 2 hausses pleines, d'autres ayant fini l'hiver sur 2 cadres, tentaient juste de survivre !

Contrastes!

C'était le moment de marquer les reines nées l'année dernière et n'ayant pas encore eu le droit à leur petite marque de peinture.

Oh! La belle verte!

Contrastes!

Une d'entre elles faisait de la résistance. Elle était marquée jaune. Du moins on devinait le reste de la peinture jaune. Cela veut dire qu'elle était née en 2022 et qu'en fin d'année elle aura fait au minimum 3 saisons apicoles. Vu son âge avancé, ses filles risquaient très fortement de s'en débarrasser durant la saison !

Contrastes!

Cette année, alors que la météo s'y prêtait et que les colonies étaient très populeuses, elles n'ont bizarrement pas trop cherché à essaimer. Du coup, moins de travail de recherche de cellules royales et c'est pas plus mal !

Evidemment certaines ont tout de même pris la poudre d'escampette ! Ici, on peut voir une jeune abeille qui aide la future reine en affinant le bout de la cellule afin de lui laisser le moins de travail possible pour découper son opercule et sortir.

Contrastes!

La météo étant particulièrement agréable et les sols encore humides en profondeur suite aux pluies incessantes de l'année dernière, les colonies furent très productives sur les pissenlits, les érables, les aubépines, les marronniers et les ronces .

Contrastes!
Contrastes!

Et enfin les tilleuls.

Contrastes!

Des cadres entièrement operculés comme celui-ci étaient légion dans les hausses.

Contrastes!

A la miellerie, le miel coulait à flots!!!

Aujourd'hui, la dernière grosse miellée vient de se finir en beauté !

En effet, les tilleuls ont eux aussi été très généreux. Les ponts pleins de miel entre les deux hausses en sont la meilleure preuve.

Contrastes!
Contrastes!

La chaleur ainsi que la forte densité d'abeilles dans les ruches ont poussé une partie d'entre elles à sortir de la ruche pour une meilleur thermorégulation dans l'habitacle. Ça nous donne de jolis petits tas d'abeilles sur les parois des ruches.

Contrastes!
Contrastes!

La petite ruchette de démonstration ne faisait pas exception!

Contrastes!

Sur cette planche d'envol il y a aussi une forte densité d'abeilles. Mais à y regarder de plus près, on se rend compte que la chaleur n'en est pas la seule cause. Certaines abeilles sont malades. Elles ont la maladie noire. Leur thorax ainsi que leur abdomen pour certaines est noir et lisse. On peut aussi remarquer qu'elles sont tremblotantes. 

Les gardiennes ont tendance à rejeter ces ouvrières hors de la ruche. Cela a pour conséquence une plus grande surveillance sur la planche d'envol et donc des embouteillages à l'entrée.

Tant que la densité d'abeilles malades n'est pas trop élevée, ça passe... Dans le cas contraire, la colonie peut se vider de ses abeilles qui se retrouvent en tas devant la ruche.

Contrastes!

En bref...

Les dernières hausses de l'année qui seront récupérées avant le 10 juillet.

Contrastes!

C'est beau un champ de blé bio au mois de juin. Des petits coquelicots partout

Contrastes!

et des bourdons qui les squattent!

Contrastes!

Le très beau clyte des champs a bien compris que quand on se déguise en jaune et noir, on a moins de chance de se faire becqueter...

Contrastes!

Papa  et maman Bernache accompagnent leurs petits

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