Année mellifère
Débordé... Cette année fut exceptionnelle en ce qui concerne la production de miel. Malheureusement, pour diverses raisons, j'avais plus de ruches à gérer que d'habitude. Il faut bien le dire, je me suis fait piéger et ai eu bien du mal à sortir la tête du guidon. Ceci dit, la production de miel fut au rendez-vous et j'ai de quoi faire pour quasiment 2 ans.
L'effervescence d'avril soulignée dans l'article précédent ne s'est finalement jamais calmée jusqu'au début du mois de juillet.(hormis la parenthèse orageuse de début juin).
Les miellées se sont enchaînées sans la moindre pause...
Alors que le colza faisait la joie de mes avettes du côté de la Brie Boisée, pissenlits et érables étaient pris d’assaut dans la vallée de la Gondoire.
Ce fut ensuite le tour des aubépines, des marronniers et des acacias.
Sur ce cadre on peut observer des alvéoles remplies de pollen de marronnier en rouge et d'acacia en jaune clair.
Les butineuses profitaient de l'aubaine pour stocker le pollen d'acacia.
Cette année, la miellée d'acacia fut exceptionnelle. Un miel en quantité et d'une grande pureté.
Comme on peut le voir sur les photos, ce miel est particulièrement transparent...
Les cadres de couvains étaient magnifiques.
Certaines colonies essaimèrent mais d'autres ne savaient pas ce qu'elles voulaient. Cet essaim est de retour après un faux départ.
J'ai divisé cette colonie juste après afin de faire tomber la fièvre d'essaimage.
Je ne compte plus les heures passées dans la petite miellerie où les hausses ne cessèrent de faire des aller/retour...
Dehors, les ruches prenaient de la hauteur.
Enfin, après une petite miellée de ronce, les tilleuls ont offert de grandes quantités de nectar.
Bien sûr, si la majorité des colonies se portaient bien, j'ai tout de même eu droit aux petits soucis récurrents.
Ici une colonie devenue bourdonneuse suite à une mauvaise fécondation ou un accident de reine...
Quand on retrouve plusieurs œufs dans une alvéole, on peut être certains que ce sont les ouvrières qui se prennent pour des reines. Mais n'est pas reine qui veut...
Quelques jours après cela donnera ça... Que des cellules de mâle...
Et donc une colonie de "glandouilleurs" qui finira par se faire piller...
Autre colonie et autre problème. Cette dernière est touchée par la loque européenne.
Le couvain de ce cadre est en mosaïque. Signe d'une probable maladie du couvain.
En y regardant de plus près, on constate que certaines larves se liquéfient.
En resserrant les cadres durant une miellée après avoir retiré les plus touchés, elle a fini par se soigner elle même.
Autre souci qui pour l'instant n'en est pas un, c'est la présence du frelon asiatique. C'est inquiétant mais sa pression n'est pas encore suffisante pour pénaliser mes colonies. Je ferai un bilan en septembre car c'est à ce moment là qu'il peut être le plus handicapant pour leur développement.
Ici il a capturé une butineuse et la découpe afin de ne garder que le thorax. Sale temps pour les avettes!!!
Petite surprise après la miellée d'acacia. Des trombes d'eau durant plusieurs jours. Les ventileuses travaillaient non pas pour refroidir la colonie mais probablement pour faire baisser le taux d'humidité dans la ruche. Cette photo a été prise le soir alors que la température ne dépassait pas les 20 degrés.
Ici la hauteur de l'étang de la Loy a dépassé le parapet. Du jamais vu!!!
Cette parenthèse orageuse aura au moins fait des heureuses. Les grenouilles vertes pullulaient dans le jardin.
Quant aux oiseaux, hormis cette période humide, ils ont pu cette année reprendre "de la plume de la bête"!!
Le rouge gorge a squatté le cabanon de mon jardin.
Quelques tous petits œufs
Puis quelques poilus aveugles
Puis quelques restes de coléoptères.
Ils auraient tout de même pu sortir les poubelles avant de partir!
Les mésanges bleues ont elles aussi profité du beau temps pour faire tout plein de petits.