Une ruche se dévoile (2ème partie)
A) UNE RUCHE SE DEVOILE (2ème partie)
B) ENIGME
A) UNE RUCHE SE DEVOILE
Mauvaise surprise pour les impatients... J'ai en effet retiré le chasse abeilles, mais le corps de ruche est maintenant habillé d'un pardessus par très sexy : le couvre cadre nourrisseur.
Il a un double intérêt. Comme son nom l'indique, il fait office de couvre cadre, mais en plus de ça, sert d’abreuvoir pour hyménoptères affamés. En cas de disette ou pour aider au stockage des réserves d'hiver le sirop de nourrissement y est déposé.
Je le laisse en place et recouvert du couvre cadre isolant tout le temps sauf en période de miellée quand les hausses sont installées.
Et hop!!! Plus rien à cacher. Vue intégrale sur le cœur de la ruche. Tout se déroule dans ce petit cube. La reine passe sa vie dans ce F10 qui peut être aménagé selon les besoins de la colonie ou de l'apiculteur. En hiver ces cadres sont normalement remplis de miel et pollen. Au printemps ils se transforment en une maternité gigantesque qui tolère jusqu'à 2000 naissances par jour. Le paradis des nourrices... (voir cet article)
Comme signalé précédemment, on peut adapter la taille de l'habitacle grâce à une partition (voir cet article).
Si l'on retire les cadres, ça fait vraiment bizarre. La ruche est toute nue. Déjà sans les abeilles c'était un peu triste. Vivement le printemps pour revoir les petites sœurs gigoter dans tous les sens.
Mais revenons à nos moutons. La structure en bois de cette ruche est d'une grande simplicité. La couleur pain brûlé vient d'un coup de chalumeau passé pour éviter les éventuels spores ou autres agents étrangers aux futures locataires.
Il y a plus à dire sur le plancher. Mon choix s'est porté sur un plancher entièrement aéré. L'objectif étant d'éviter une trop grande humidité dans la ruche. Il faut savoir que les abeilles craignent bien plus l'eau que le froid dans leur maison.
On peut tout de même refermer l'aération grâce à un tiroir plastique coulissant qui est d'un double intérêt. D'une part, éviter les courants d'air sur les périodes les plus sensibles et principalement en fin d'hiver lors de la reprise de ponte de la reine alors que les frimas peuvent encore sévir. D'autre part, il permet le comptage des varroas (parasite de l'abeille)
Des varroas morts à côté d'une fourmis sur le tiroir coulissant . Cela nous donne une idée de la taille de ce parasite.
Ici, une opportuniste qui se repaît d'une petite grappe de pollen qu'une magasinière aura malencontreusement relâchée
B) ENIGME
Quelque chose cloche sur cette photo. Pour un apiculteur averti, la réponses saute aux yeux mais pour un néopyhte, ce sera plus compliqué...
Réponse et explications dans le prochain article.