Floraisons
Cette fois-ci, c'est bien parti. Le feu d'artifice printanier a eu lieu. Les paysages bigarrés ont surclassé les teintes grisâtres de l'hiver. La morosité a disparu derrière un déluge de fleurs. Les abeilles ne s'y trompent pas et malgré des températures matinales à ne pas mettre un hyménoptère dehors, elles se lancent, parfois au péril de leur vie, vers la promesse d'une orgie de pollen et de nectar.
Et elles ne sont pas les seules à profiter de l'aubaine...
De haut en bas, une abeille domestique, une abeille sauvage, une drôle de petite bête (le bombyle) et enfin un syrphe (mouche guêpe).
Récupération de pollen en se frottant avec le peigne des pattes et de nectar avec la trompe.
Mais attention tout de même à ne pas s'emballer car les apparences sont parfois trompeuses. En effet, si les abeilles ramènent des quantités impressionnantes de pollen, ça n'est pas encore le cas pour le nectar. Certaines colonies remplissent quelques alvéoles mais d'autres n'arrivent pas encore à stocker. Du coup, à la moindre période de mauvais temps, l'apiculteur doit tout de même rester sur ses gardes et se tenir prêt à nourrir ses colonies proches de la disette.
A signaler que chez les fleurs aussi "tout ce qui brille n'est pas or". Certaines d'entre elles sont de véritables puits à nectar alors que d'autres n'ont rien d'autre que leur beauté à proposer . Si la mignonne petite pâquerette n'a pas grand intérêt pour les pollinisateurs, le pissenlit lui, est un véritable bistro pour insecte.
Ci dessous, quelques fleurs parmi les plus généreuses de Seine et Marne.