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hobbies

Publié par Christophe TROLÈS

Si l’essaimage est un bienfait pour l’abeille, il ne l'est pas pour l’apiculteur. Le départ d’un essaim, c’est la quasi certitude d’une récolte faible voir inexistante.

Deux philosophies se dégagent clairement dans le monde apicole.

  • Accepter l’essaimage et simplement chercher à l’éviter par un travail en amont.
  • Chercher à l’éviter à tout prix.

Le travail en amont.

Comme on connait les diverses raisons qui poussent une colonie à essaimer (voir essaimage 1ère partie), le but est alors de travailler sur ces facteurs.

  • La surpopulation peut être amoindrie par le retrait d’un ou deux cadres de couvain avec leurs abeilles. On pourra réutiliser ces cadres pour créer de nouveaux essaims ou encore renforcer des ruches plus faibles.
  • Le manque de place pour la ponte de la reine peut être évité par la pause de cires gaufrées en remplacement  de vieux cadres pleins de nourriture.
  • La pose d’une hausse quand les conditions le permettent peut aussi désengorger le corps de ruche et donner du travail aux maçonnes qui vont y construire de quoi entreposer du miel. Ce même miel stocké  dans la hausse ne le sera pas dans le  corps, ce qui laissera de la place pour la ponte de la reine.
  • La sélection, en faisant des élevages de reines à partir de souches peu essaimeuses  limitera aussi le nombre d’essaims fugueurs…

Si avec cette ribambelle d’astuces,  certaines colonies veulent malgré tout prendre la clef des champs, il reste toujours quelques possibilités de freiner la fièvre d’essaimage. Mais ces méthodes ne font pas toujours l’unanimité.

La plus intéressante pour la production de miel, mais très chronophage, se résume à retirer toutes les cellules royales de la ruche. Cela implique une visite hebdomadaire et ne tolère aucune erreur. L’oubli d’une cellule entraînera l’essaimage inévitablement…

Il y a aussi possibilité de diviser la ruche en trois ruchettes mais on fera alors de la sélection à l’envers. Avec une souche essaimeuse on risque d’en créer 3.

Il existe, encore d’autres méthodes que je n’approfondirai pas afin d'éviter les maux de tête...

 

La gestion de l'essaimage met en avant un principe important que l'on retrouvera toujours dans le monde apicole. 

" A chacun son apiculture"

On pourrait presque affirmer qu'il y a autant d'apiculture que d'apiculteurs. Certes, certains principes fondamentaux doivent être respectés sous peine de punition immédiate mais ce qui est valable pour certains ne l'est pas toujours pour d'autres. 

 

Pour finir, un petit lien en vidéo. Finalement, le malheur des uns peut faire le bonheur des autres. Un essaim qui s'envole pourra venir agrandir le cheptel d'un apiculteur chanceux.

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