Retour sur une saison particulièrement compliquée
Dans le dernier article, j'attendais le retour de l'astre solaire. Nous sommes en automne et je l'attends encore!
Le printemps fût donc particulièrement humide, l'eau sous les ruches s'est transformée en boue et les chaussures n'étaient quasiment jamais au sec. Le plus gros problème pour ma part, restait l'inaccessibilité au rucher avec la camionnette. Du coup, Zoette ma brouette électrique ne m'a jamais autant servi. Elle m'a même sauvé la saison car sans elle certaines journées auraient été infernales.
Ici, prêt pour le transport des chasses abeilles et autres outils indispensables sur 300m dans la gadoue!!!
Heureusement pour moi, malgré la météo calamiteuse, les colonies restaient en très bonne santé. Le couvain était magnifique et les ruches remplies d'abeilles.
Les aubépines, malgré tous leurs efforts pour plaire aux zazas ne les ont pas convaincues. Il n'y a donc pas de miel d'aubépine cette année...
Avec ce triste temps, les colonies devenaient totalement hystériques (sans être pour autant agressives) dès l'apparition de quelques rayons de soleil. Sur cette vidéo, on peut voir les quantités incroyables d'abeilles qui partaient et revenaient des zones de butinage. Il y avait même des grappes d'abeilles qui tombaient sous les ruches!!!
Durant la floraison des acacias, la météo restait très humide. Heureusement, 2 ou 3 journées très orageuses et sans averse ont permis de faires une toute petite récolte. La nuit suivante, les ventileuses s'affairaient à assécher les grandes quantités de nectar amassées dans la journée.
Comme souvent depuis l'abatage des 120 acacias de Bussy, le miel d'acacia est mélangé avec d'autres fleurs sauvages. Au final, cela ne me dérange pas. Ça permet finalement d'avoir chaque année un miel atypique. Cette année la coloration va vers le rouge et le goût est particulièrement acidulé.
Après les acacias, les reines continuaient à pondre, les colonies à se développer mais les ruches ne prenaient pas de poids. J'ai même pour la première fois nourri les colonies avec un peu d'eau miellée. Chacune d'entre elle était auscultée pour connaître la quantité exacte à fournir en attendant la floraison des premiers tilleuls à grosses feuilles.
Ici une reine de 2023.
Au moindre doute sur la présence ou non d'une reine dans la colonie, j'ajoute une cellule royale d'une autre colonie, si possible de très bonne qualité. Si je suis certain que la colonie est orpheline, je les protège tout de même avec ce qu'il y a de disponible sur place. Ici, du scotch gris. On peut voir que la reine est bien née.
Enfin, sur les premiers tilleuls, les zazas ont commencé à travailler sérieusement et les rayons se sont colorés de jaune.
Les ruches prenaient du poids e bien évidemment, les envies d'essaimer se faisaient sentir.
Ici, ma plus grosse colonie placée dans le jardin a essaimé en formant deux essaims côte à côte. Je n'avais jamais vu ça! Heureusement pour moi, la reine a fait de la résistance en refusant de sortir et ses filles ont fini par rentrer à la maison.
Les deux essaims :
Retour à la maison (c'est un peu la pagaille!!)
La suite de la saison au prochain épisode...
Pour finir, autour des ruches, on trouve toujours de jolies petites bêtes...
Et très surprenant, deux reines jumelles qui se sont formées dans la même cellule! Malheureusement, les deux sont mortes avant de naître...