Réveil
Pourvu que ça dure...
Alors qu'elles consommaient bien plus qu'habituellement, mes petites locataires profitent d'un début de printemps quelque peu anticipé. Elles commencent déjà à refaire les stocks qui s'amenuisaient à vu d'œil.
Les prunus sont pris d'assaut.
Et pas uniquement par l'Apis Mellifera!
Du coup, devant les ruches, c'est l'effervescence.
On revient souvent avec les corbeilles pleines.
Epoque sympa où l'apiculteur peut prendre un peu de temps pour observer et photographier ces travailleuses hors pair, et ce d'autant plus qu'elles sont particulièrement cool à cette période de l'année. Leur obsession étant de remplir le frigo...
Parfois on peut même leur demander de prendre la pose
Voir de faire les saltimbanques
Trêve de plaisanterie, le beau temps est le bienvenu car la saison 2021 catastrophique a laissé des traces et certaines colonies auraient probablement du mal à supporter un deuxième printemps froid et humide...
Certaines ayant un peu de loque européenne en octobre (ce qui ne m'étais jamais arrivé à l'automne) ont tout de même passé l'hiver. Un petit point positif tout de même... Cette maladie touchant uniquement la larve, l'arrêt de ponte hivernal peut régler le problème si la maladie n'était pas trop développée. Il faudra tout de même surveiller et changer la reine si nécessaire au printemps.
Quelques ruches étant trop à l'ombre ont un peu de dysenterie due à la Nosemose (maladie causée par la présence un champignon dans les intestins). Tant qu'il n'y a pas de mortalité inhabituelle, le problème peut se régler de lui même. Mais attention, car il peut en résulter d'autres troubles comme par exemple la maladie noire de l'abeille qui dans certains cas deviendra létale.
Ici des traces de dysenterie sur la face avant de la ruche.
Concernant le varroa, seules deux ruches posent encore question. Malgré deux différents traitements, le nombre de varroa résiduel est encore trop important (3 ou 4 chutes par jour). Je ne peux pas faire un deuxième passage d'acide oxalique car il mettrait en péril le santé des abeilles. Il faut donc attendre la nouvelle génération pour éventuellement faire un deuxième passage qui sera de toute façon moins efficace qu'en hiver pour diverses raisons. Il ne me reste plus qu'a surveiller ces colonies et être attentif à d'éventuels symptômes comme celui des ailes déformées.
Comme ici
Finalement, comme souvent, la saison dépendra principalement de la météo qui fait la pluie et le beau temps pour la santé des abeilles. Un beau printemps permettra aux colonies de se développer sereinement et de se remettre d'aplomb pour les plus sensibles. En étant un peu "provoc" j'espère presque que l'on aura beaucoup de frelons car cela signifierait que le printemps fût généreux.
Pour finir, un petit melting-pot des ruches décorées par les écoles