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hobbies

Publié par Christophe TROLÈS

Chaque hiver, quelques vérifications s'imposent dans les ruchers.

La plus importante reste la gestion du varroa. Il faut donc vérifier le nombre de ces sales bêtes qui tombent chaque jour sous les planchers aérés des colonies. En règle générale, si l'on retrouve moins de 1 varroa par jour sur les tiroirs de fond des ruches, il n'y a pas trop à s'inquiéter, le traitement classique est efficace et les colonies ont toutes les chances de garder la forme. 

S'il y a plus d'une chute par jour (= présence de 100 varroas), il faut alors faire un traitement à base d'acide oxalique qui permettra d'éliminer une bonne partie des résistants.

Je n'avais jusqu'alors jamais eu à faire ce travail mais malheureusement, cette année, quelques colonies font exception. Mon étonnement vient du fait que le problème est centré sur 6 des 7 ruches du jardin alors que tous mes autres ruchers n'ont aucun problème. Je vérifierai si ça ne vient pas d'une erreur de ma part aux prochaines hausses des températures. S'il n'y a pas eu d'erreur de ma part, cela signifierai que l'emplacement n'est pas sans conséquence sur la prolifération de ce parasite.

Ici, un varroa tombé sur un tiroir placé sous le fond grillagé d'une ruche.

Routine hivernale au rucher

Du coup, j'ai du commandé en catastrophe le produit en pharmacie afin de le mettre le plus rapidement possible car il faut travailler hors couvain. C'est à dire quand la reine n'est pas en ponte. Dans le cas contraire, certains varroas adultes se placent directement sur certaines larves et pondent à l'intérieure des alvéoles fermées à l'abri du produit acaricide.

Le souci, c'est que les reines sont sur le point de reprendre leur ponte. Heureusement, il fait encore bien froid et il est possible quelles aient retardé le lancement de la nouvelle génération.

Il faudra que l'année prochaine j'anticipe le travail de surveillance afin de ne pas me faire surprendre.

Comme chaque hiver, j'en profite pour lire les tiroirs de fond afin d'appréhender le situation sanitaire globale des colonies. 

Routine hivernale au rucher
Routine hivernale au rucher
Routine hivernale au rucher

Sans surprise, il existe une grand hétérogénéité entre chaque colonie. Certaine ont déjà fortement entamer le travail de nettoyage des alvéoles afin de faire place net pour la ponte imminente de la reine. D'autres ne sont pas pressées et gardent leur énergie pour se réchauffer. Pour l'instant, rien de bien grave à signaler. Tout de même une colonie à surveiller car les habitantes ont eu quelque peu tendance à s'oublier sur la paroi avant de la ruche. Signe possible de nosémose. Pas de panique cependant car chaque année une ou deux colonies sont dans cette situation sans pour autant que cela débouche systématiquement sur une situation gravissime. Comme elle était concernée par le varroa, j'en ai profité pour vérifier s'il n'y avait pas de souillure sur le haut des cadres (ce qui serait très inquiétant) en mettant l'acide oxalique et pour l'instant, il n'y en a pas.

Tout autre chose...

Sur cette photo, on aperçoit un éboueur des ruches à la recherche des détritus de la colonie. Il doit être quelque peu sevré car pour l'instant, hormis des gouttelettes de condensation, il n'y a pas grand chose à grailler sur ce tiroir...

Routine hivernale au rucher
Routine hivernale au rucher

C'est l'année des innovations au rucher car j'ai dû mettre deux sachets de candi sur deux colonies qui étaient déjà trop légères. Je n'aime pas ça mais, cette année, force est de constater que le nourrissage n'a pas été suffisant pour deux des jeunes essaims.

Le sirop versé dans les nourrisseurs au mois de septembre

Routine hivernale au rucher

La semaine dernière, il y avait du monde en haut des cadres.

 

Routine hivernale au rucher

Mais cette famille qui est plus gourmande que les autres a dû être nourrie afin de pouvoir passer l'hiver.

Routine hivernale au rucher

Le rucher principal en hiver

Routine hivernale au rucher

Et pendant ce temps

Une squatteuse qui n'a pas perdu de temps pour prendre place quand les anciennes habitantes ont laissé la caisse vacante. Malheureusement, la pauvre a déménagé sans le vouloir car je me suis rendu compte qu'elle était là, une fois arrivé chez moi.

Je ne suis pas inquiet car elle a plein de petites copines dans le jardin.

Routine hivernale au rucher

Un autre nouveau voisin mais qui vient d'un peu plus loin celui-ci. Il hiverne chez nous. Le reste de l'année c'est plutôt de la  Scandinavie  à l'Est des forêts boréales qu'il fait sa vie.

C'est le pinson du Nord. Bien que commun c'est la première année qu'il passe l'hiver dans le jardin. Ils se regroupent en dortoir de souvent plusieurs centaines, voire milliers d'individus et dans la journée chacun va ou bon lui semble.

Routine hivernale au rucher

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