Des fleurs, du soleil, tout ce qu'elles aiment!
Et oui, alors que nous sommes en pleine miellée d'acacia,
Ici un bel acacia sur Bussy St Georges.
on peut affirmer que ce printemps est un miracle pour les petites zazas et donc pour les apiculteurs. Il a plu beaucoup cet hiver et depuis la mi-mars, le beau temps s'est installé avec des températures bien au dessus des moyennes habituelles. Les abeilles ont donc droit aux fleurs de printemps qui sont de loin les plus abondantes et un climat quasi estival.
Les aubépines offrent leurs subtiles effluves aux petits être affamés.
Elles sont par bonheur très envahissantes et permettent souvent d'avoir la restauration quasi à domicile.
Les fleurs de marronnier ne font pas le poids concernant l'abondance de nectar mais gagnent sans conteste le concours de beauté.
Sur les cadres des ruches, ça bosse dur entre les nourrices qui ne savent plus ou donner de la tête et les magasinières aux envies obsessionnelles de rangement qui passent leurs journées à vider puis remplir les alvéoles au gré des miellées.
Cela donne d'ailleurs un papier peint plutôt sympa quoiqu'un peu psychédélique.
Et si une goutte s'échappe d'un cadre déplacé par l'apiculteur, il ne faut pas perdre une minute. De l'ordre, de l'ordre, de l'ordre!!!
Avec tout ça... récoltes magnifiques et colonies en pleine forme !
Quand les cadres de rives (sur les côtés) sont entièrement operculés comme ici, c'est très bon signe.
Les naissances vont bon train. Aller, encore un petit effort...
Il faut dire que sa majesté la reine accompagnée de sa cour se donne bien du mal.
Et s'il n'y a plus de place...
Nos avettes prennent une décision radicale. Pas de place pour le sentimentalisme. On va pousser mémère dans les orties... Ou plus exactement hors de la ruche et donc pousser la reine à essaimer.
Ici à gauche, 3 cellules royales et donc futures reines. Les petites amusettes de l'article précédent se sont transformées et ont bien grossi.
Attention, pour les apiculteurs débutants car en cette période d'essaimage, il faut à tout prix éviter de laisser trop de cellules royales car il est fréquent d'assister à de multiples essaimages. La ruche se vide alors de ses abeilles et malheureusement se retrouve bien souvent très affaiblie voir totalement désertée!
Sur cette photo, le tiercé gagnant.
En haut une ouvrière, à droite un mâle et en bas une jeune abeille probablement nourrice.
Pour finir, un remerciement à ma zoette électrique qui m'épargne bien des galères et me fait gagner beaucoup de temps et d'énergie pour les ruchers un peu éloignés du parking.
Un autre remerciement à toutes les petites bêtes qui me tiennent compagnie lors de l'écriture de mes articles et qui s'impliquent même beaucoup.
Enfin, une petite observation. Depuis que les communes sont interdites d'herbicides, nous n'avons plus besoin de lever la tête la nuit pour apprécier et observer de magnifiques constellations car elles sont à nos pieds toute la journée.