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hobbies

Publié par Christophe TROLÈS

Bon ben ça y est, le boulot le plus casse pied de l'hiver est fait. Quand on est équipé comme un amateur, faire fondre la cire, c'est un peu le parcours du combattant.

Tout d'abord, il faut trouver le combustible pour faire le feu. Les palettes laissées par les transporteurs sont une aubaine. Un coup de tronçonneuse pour faire plein de petits bouts de bois qui brûleront facilement.

Une cire fond, fond, fond...

Ensuite, c'est facile mais long et laborieux.

Tout d'abord, faire chauffer un fond d'eau et mettre les opercules de cire dans la casserole.

Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...

Retirer le plus gros des résidus qui remontent en surface avec un petit filtre (en option mais je préfère).

Une cire fond, fond, fond...

Puis laisser refroidir à l'air libre. Attention car si les ouvrières sont de sortie, il faut mettre un couvercle sous peine de leur faire prendre un bain de cire qui les mènera directement au musée Grévin.

Une cire fond, fond, fond...

Quelques heures après, la cire a durci et les titines peuvent aller s'abreuver sans danger. Quoi que... Avec un air à 8°, si elles se mouillent un peu, l'hypothermie les guette et quelques secondes suffisent à les clouer définitivement au sol...

Une cire fond, fond, fond...

Démouler le tout et rincer vite fait avec un jet d'eau.

Pour les gourmandes, la dégustation continue sur les blocs de cire. Il faudra gratter les impuretés avant d'amener la cire au magasin d'apiculture. 

Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...

Là-bas, une machine finira le travail afin de me donner des feuilles de cire gaufrée en échange. 

 

Cette année, j'ai pu récupérer une trentaine de kilos de cire. Ce qui me fait tout de même de bonnes économies car la cire gaufrée d'opercules, vaut aujourd'hui entre 25 et 30 euros le kilo dans les magasins spécialisés. Le prix tombe sous les 4 euros si vous venez avec votre cire. 

Une cire fond, fond, fond...

Les couleurs surprenantes de la cire qui fond...

Une cire fond, fond, fond...

Après le frelon et le Varroa venus d'Asie, vous avez le bonjour de ce drôle d'oiseau qu'est la perruche à collier. Quelque peu envahissante et particulièrement bavarde voire bruyante, c'est d'Afrique qu'elle est venue colorer nos bois et jardins. Mondialisation quand tu nous tiens...

Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...
Une cire fond, fond, fond...

Tout ceci sous l’œil plutôt perplexe du maître des lieux.

Une cire fond, fond, fond...

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C
Comme je ne refonds que les cires d'opercule, je préfère faire tout d'un coup par souci d'organisation afin de passer au travail suivant (-:
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M
Bonjour, pas de cerificateur solaire ?...et les perruches ont colonisé le parc de Rentilly (si elles pouvaient manger les frelons asiatiques, ce serait top !)
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