/image%2F0499981%2F201309%2Fob_9013fd792669f538398d0b0f3a240e2f_img-2146.JPG)
visite de printemps
Ce mois d'avril a plutôt bien commencé. Méfiance tout de même car avril peut être vicieux...
Si l'on devait faire une métaphore sportive, durant cette période, les colonies travaillent en fractionné. Le labeur se fait donc en discontinu. A fond!!! Au repos... A fond!!! Au repos... Bref, un mois un peu compliqué. On ne sait jamais trop à quoi s'attendre. Les fortes colonies se développent très bien en faisant de très beaux cadres de couvains.
Comme ici.
Les colonies moyennes ont du mal à passer la seconde si l'astre royal se fait désirer en faisant de courtes apparitions.
Alors, une des solutions possibles est de renforcer les colonies faibles en leur ajoutant un cadre de couvain et donc d'en ponctionner aux colonies très avancées. Tout cela permet de les rééquilibrer. Et oui, le communisme est aussi présent dans les ruches, même si la notion de grève n'est pas prête d'exister chez nos petites abeilles! Il y a tout de même une exception dans le chef d'oeuvre du grand écran "Bee movie" (-: bande annonce
Au cour des visites, on croise de temps en temps une grande dame qui aime rester incognito et qui fuit la lumière.
Il arrive cependant que cette dernière ne soit plus là. On s'en rend compte rapidement en constatant l'absence de couvain mais aussi avec un peu d'expérience par le son qu’émettent les ouvrières quand leur souveraine a disparu.
Malheureusement, cet hiver fût assez sévère pour mes colonies dont 10% ont perdu leur pondeuse préférée. Même si ça n'est pas catastrophique, c'est tout de même 3 fois plus que l'hiver dernier...
Généralement, si l'on peut voir la doyenne de la ruche, on peut aussi observer des petites ouvrières aux cheveux gris. Et contrairement à nous les humains ce ne sont pas les seniors mais bien au contraire les jeunes pousses qui se parent d'une toison grise.
Celle-ci n'est vraiment pas bien vieille.
Et voilà ses futures petites sœurs baignant dans leur repas et surveillées par leurs nounous.
On voit encore très peu de mâles même si le couvain bosselé commence à se densifier dans certaines colonies trop pressées de se développer.
Ce sont ces mêmes colonies qui élargissent rapidement la cire gaufrée avec leurs myriades de maçonnes.
Et parfois, on aperçois une intruse, entourées de ses petite crottes, qui n'a rien à faire là. J'ai nommée la larve de fausse teigne. Heureusement, si la colonie est en bonne santé, elle n'aura aucune capacité de nuisance...
