Bilan annuel et bricolage hivernal
Tout d'abord, c'est l'heure du bilan en chiffres.
Le bilan annuel est correct si l'on tient compte de la météo qui fût très compliquée.
J'ai aujourd'hui
- 45 colonies en ruche plus 7 colonies que je gère et qui ne m'appartiennent pas.
- 17 jeunes essaims de l'année issus de mes colonies et de m'on élevage de reines.
Fait rare, 100% des essaims artificiels créés en juillet sont aujourd'hui en hivernage.
Les chiffres :
Hiver 2016/17 :
- nombre de colonies hivernées 51
- nombre de colonies mortes durant l'hiver 0
- nombre de colonies devenues orphelines durant l'hiver 1
- pourcentage de pertes hivernales 2%
- nombre de colonies viables après l'hiver 50
Durant la saison 2017
- nombre de colonies devenues bourdonneuses 5
- nombre de ruches désertées suite à de multiples essaimages (primaire, secondaire, etc...) 1
- nombre de colonies mortes de maladie noire 0
- nombre de colonies mortes suite à d'autres maladies ou par intoxication 1
- nombre de colonies perdues durant la saison 7 (soit 14% des colonies du début de saison).
- nombre d'essaims créés 17
- nombre d'essaims réussis 17 (100% de réussite soit 2 fois mieux que l'année dernière)
- nombre d'essaims récupérés et enruchés 0
Cette année encore, le nombre de colonies bourdonneuses est bien plus important du côté de la Brie Boisée que du côté de la vallée de la Gondoire (30% pour les premières et 3% pour les secondes). La différence est énorme et est probablement due à une densité de ruches bien plus forte du côté de la Gondoire.
C'est d'ailleurs pour cela que j'ai placé tous mes jeunes essaims d'élevage du côté de la Gondoire pour une meilleure fécondation.
En ce qui concerne la production de miel, elle est d'un peu moins de 30kg par ruche. Cela est suffisant aujourd'hui par rapport à mes besoins.
Au rucher
Les abeilles se reposent et sortent parfois le bout de leur nez pour aller au petit coin. Quand la température dépasse les dix degrés et que le soleil nous fait l'honneur de sa présence (phénomène rare cette année), mesdemoiselles s'agitent à l'entrée.
Elles en profitent aussi pour nettoyer le plancher de la ruche qui peut être jonché de cadavres après une longue période de claustration. Dans ce cas précis, il ne faut donc pas s'affoler si l'on retrouve pas mal d'abeilles au pied de la ruche.
Le 8 janvier, j'ai pu observer les premières pelotes de pollen de noisetier. Il faisait 8°... Ce pollen n'est pas très riche en nutriments mais c'est toujours ça de pris!
Un noisetier en fleur sous un rarissime ciel bleu.
Avec la météo particulièrement capricieuse de cet hiver, il faut être un peu plus attentif que ces dernières années.
Ici, un arbre qui est en appuis sur un autre juste au dessus de mes ruches.
Une petite mare s'est formée à quelques mètres des ruches de la Gondoire.
Ce qui m'inquiète, ce sont les fortes précipitations qui fragilisent l'arbre au niveau des racines et les gros coups de vent qui précipitent la catastrophe. Ici, cet arbre fragilisé par une trop grosse colonisation du Gui qui non seulement lui suce la sève durant la belle saison mais en plus décuple sa prise au vent durant les tempêtes hivernale. Et quand il est en bordure d'un cour d'eau, ses racines perdent leur stabilité.
Au rucher de la Brie Boisée où les ruches sont furtivement accompagnées par un arc en ciel, on ne craint pas les arbres car ils sont trop éloignés.
Un petit pesage de temps en temps me permet de constater que la ruche s'allège doucement. Ce qui est plutôt bon signe... En moyenne mes colonies perdent en ce moment entre 30g et 45g par jour. C'est peu mais la perte de poids va s'accélérer quand la reine recommencera à pondre et en particulier en tout début de saison. C'est à ce moment là que la surveillance devra être plus régulière.
Sur cette photo, le pesage d'une ruche par l'arrière. Je soulève de 5 mm et multiplie par deux. Même si ça n'est pas ultra précis, cela permet d'avoir une idée de l'évolution du poids de la ruche.
Vers la mi-janvier, je place le tiroir de fond des ruches afin d'éviter les courants d'air en période de reprise de ponte de la reine. Et oui, à cette période, la petite famille commence déjà à s'activer tout en restant raisonnable afin d'économiser les vivres.
La pose des tiroirs me permettra aussi de vérifier la chute des varroas et ainsi de noter les ruches qui seraient plus touchées que les autres.
A l'atelier :
Plus de 120 hausses et près de 1000 cadres à gratter.
Il y a un double intérêt :
- avoir des hausses et des cadres bien nets afin de pouvoir les manipuler facilement.
- récupérer la cire des cadres afin de la fondre et payer beaucoup moins cher les feuilles de cire gaufrées.
Ici, la cire grattée des cadres de hausse. Je ne la mélangerai pas avec la cire d'opercule qui est bien plus pure.
Une fois le travail fait, tout est remis dehors à l'abri de la pluie.
Une petite particularité cette année. Je ne sais pas pourquoi mais certains cadres avaient un peu de dépôt sur le côté voir même sur tout le cadre. J'ai retiré les cadres trop touchés et gratté la cire des cadres partiellement touchés. Je n'ai pas d'explication car c'était totalement aléatoire.
Ici un cadre avec ce fameux dépôt sur le côté.
Dans le garage, ça manque de place...
Pour finir, les résidents de la vallée vous souhaitent une bonne année 2018.
Le pic épeichette
Nos deux tourterelles amoureuses
La mésange à longue queue
La sitelle
Le pic vert
La mésange charbonnière qui se régale de quelques bonnes larves de faux bourdons
Les bernaches du Canada
Et pour finir deux cygnes à tête chercheuse.