Avant les vacances...
Avant de partir en vacances, quelques travaux furent indispensables afin d'avoir l'esprit libre les doigts de pieds en éventail face à la mer...
Et du boulot, ça n'est pas ce qui manquait durant la deuxième partie de juillet. La saison étant bien en retard, le temps se raccourcissait à l'approche du départ.
A la mi-juillet, j'ai du faire les essaims pour renouveler les colonies et surtout remplacer les éventuelles pertes. Ici les essaims tirés des ruches de la Gondoire et amenés sur le rucher de la Brie Boisée pour la fécondation des reines.
Est ensuite arrivé le temps de la récolte. Certaines colonies avaient tout de même travaillé pour tenter de rattraper le retard causé par le mois de juin catastrophique.
La pose des chasse-abeilles fut assez rock n'roll et les piqûres nombreuses malgré les protections. En particulier sur le rucher de la Brie Boisée. Mon visage s'en rappelle encore...
Il arrive que la colonie manque un peu de place lorsque les abeilles n'ont plus d'accès à la hausse. On peut alors tenter de faire un nouvel essaim pour désengorger les couloirs...
Malgré le chasse abeilles, il reste toujours quelques traînardes et même parfois plus que prévu... Je préfère utiliser une branche avec quelques feuilles pour les retirer plutôt que la brosse classique qui finit par traîner un certain nombre de germes.
Je mets alors les cadres de hausse dans une hausse vide en pensant bien à la recouvrir pour éviter les pillages qui peuvent très vite dégénérer et rendre le travail très désagréable.
Une fois la récolte faite, il faut retirer les chasse abeilles qui sont eux même pas mal occupés.
Puis mettre en place le traitement contre le varroa et vérifier son efficacité.
Sales bêtes!!!
Il faut bien évidemment extraire le miel et si possible faire lécher les hausses le plus vite possible par les abeilles.
Je les ai posées dans un local à côté du rucher de la Brie Boisée en laissant un petit espace pour éviter les bagarres trop prêt des ruches.
Au début, il n'y avait qu'une ou deux curieuses.
Mais rapidement, elles se sont passées le mot et c'est devenu pire que le métro aux heures de pointes.
Bien que le local soit un peu isolé, il y a des conséquences sur le comportement des butineuses qui se transforment en terribles pillardes assoiffées de miel...
Il est donc fortement conseillé de limiter les entrées des ruches.
Trois ou quatre jours après, j'ai pu récupérer les hausses sèches et les ramener dans mon jardin. Ici, j'en ai profité pour ramener les jeunes essaims au rucher de la Gondoire car il est mieux exposé et plus riche en diversité pollinique.
Sur le lieu du nettoyage, il y avait pas mal de cadavres et de morceaux de cire.
Mais avant d'entasser les hausses sous leur abri, j'ai du gratter les cadres contenant du pollen. Ceci afin d'éviter que la fausse teigne se développe.
S'il y a trop de pollen, je me débarrasse du cadre. De toute façon, je change au minimum deux cadres par hausse et par an afin de renouveler la cire.
J'ai ensuite remis les hausses à leur place sur le support prévu à cet effet pour qu'il puisse y avoir un courant d'air dans les colonnes. En haut de chacune d'entre elles, j'ai posé une grille à reine.
Lors du grattage des cadres, j'avais déjà constaté que notre cher papillon avait déjà tapé l'incruste! On pouvait même refaire le parcours de sa larve en suivant les filaments et les petites crottes.
En cherchant un peu, on peut la trouver.
Encore une sale bête!!!
Tu fais plus ta maline maintenant!
J'en ai profité pour faire des tours de magie.
Pour finir, juste avant mon départ, j'ai enfin déplacé 8 ruches qui ont quitté le rucher de la Gondoire pour aller à Villeneuve Saint Denis dans un pré que l'on m'a gentiment mis à disposition.
Merci Jean-Pierre pour le coup de main car déplacer des ruches tout seul, ça n'est jamais simple.
Quelques petites anecdotes et particularités pour finir.
Ici du couvain chauve. J'ai lu qu'il était lié à la présence de fausse teigne dans la ruche. Je suis tout de même surpris car je ne vois aucune trace de passage de fausse teigne sur ce cadre.
Par contre, ici elle est bien passée et c'est flagrant. C'est d'ailleurs la première fois que je vois ça dans une belle ruche bien populeuse.
Cette année, il y avait beaucoup d’araignées au pourtour des ruches. Il faut dire que pour elles c'est un véritable garde mangé.
Pourquoi se casser les pattes en allant chercher de la propolis sur les plantes alors qu'on en a toute préparée à proximité...
La maladie noire n'est jamais très loin. Cette année encore j'ai dû euthanasier 3 ruches qui étaient dans un état lamentable. Heureusement, je les avais isolées et elles n'ont pas contaminé les autres colonies.
Cette abeille est clairement malade et les gardiennes n'en veulent pas dans la ruche.
Le trèfle est arrivé à point pour aider les colonies à remplir les hausses.
Le syrphe ne stock pas mais profite tout de même des bienfaits des plantes.
Lui ne va pas sur les fleurs. C'est déjà bien difficile de se déplacer sur le sol alors sur de frêles petites plantes vertes...
Ouais... Ben c'est pas gagné!
Aller... Un dernier petit crépuscule sur l'Etang de la Loy avant le départ pour bien faire le vide après une saison vraiment compliquée.