Visite au rucher le 16 février
Il n'y a pas grand chose à faire en ce au moment au rucher hormis observer pour comprendre et continuer à apprendre.
Tout d'abord, l'observation de la planche d'envol. Si les abeilles ramènent beaucoup de pollen, il est probable que la reine soit déjà en ponte. Normalement à cette époque, le couvain est limité en surface. Il faut l'espérer car même si l'hiver est plutôt doux pour l'instant, les températures peuvent très vite chuter et les surfaces à recouvrir par les abeilles peuvent alors être trop importantes, ce qui entraîne la mort de nombreuses larves et nymphes (photo ci-dessous)
J'ai remarqué sur quelques unes des ruches des séances de trophallaxie (échange de nourriture) plus importantes que de coutume. Je n'en connais pas la raison.
Mais pour en savoir un peu plus on peut jeter un coup d’œil sur le tiroir de fond de ruche.
Ici des cristaux de sucre qu'une nettoyeuse aura retiré d'une alvéole.
Ici une écaille de cire neuve qui est sortie de l'abdomen d'une ouvrière. Les maçonnes sont au travail.
Un œuf isolé que la reine aura laissé tomber. Elle est donc en ponte.
Dans ce cas précis, il y a beaucoup trop d’œufs (cercles noirs). Il est très probable que la ruche soit orpheline. Des ouvrières se sont mises à pondre anarchiquement ne sentant plus les phéromones royales. Si ça se confirme, la colonie est perdue car bourdonneuse (voir l'article ici). Ce sont les mésanges de mon jardin qui vont être contentes (voir l'article ici)
A noter un opercule (cercle rouge) qui a été entièrement découpé afin d'accéder aux réserves de miel stockées dans une alvéole.
Les perce-neige nous rappellent que dans quelques semaines la saison devrait commencer. Je suis impatient tout en espérant que le dicton jamais deux sans trois ne se réalisera pas en ce qui concerne les printemps pourris...
Quand à Poile de carotte, il est loin de toutes ces préoccupations. Il déterre régulièrement des trésors au fond de mon jardin.